Avocat en 2030 ?

Actualités Actualités  |  3.11.20
L'avocat en 2030

L’automatisation des tâches et la digitalisation changent de plus en plus la manière dont les avocats exercent la profession. Ce qui nous amène à nous demander à quoi ressemblera la mission de l’avocat en 2030 et comment s’y préparer au mieux.

La profession d’avocat traverse une période de profonde mutation. La mondialisation et la technologie ont transformé l’économie, les start-ups et les entreprises technologiques dominent le marché international, obligeant les entreprises traditionnelles, dont les cabinets d’avocats, à innover au risque d’être laissées pour compte.

Focus

La technologie permet aux cabinets d’avocats de gagner des parts de marché de plus en plus importantes, car ils répondent aux besoins spécifiques des clients, de manière ciblée. 

Cela remet en cause le modèle traditionnel du cabinet d’avocat et finira par entraîner son évolution.

L’avocat 3.0 

Pour rester compétitif, l’avocat de demain devra pouvoir associer une connaissance approfondie du droit à une multitude d’autres connaissances et compétences techniques et technologiques. Notamment une solide expertise juridique associée à une compréhension d’autres disciplines comme le marketing, la finance et, avec une maîtrise des outils digitaux au rang desquels figureront la visioconférence et l’intelligence artificielle. 

En faisant correspondre les connaissances juridiques avec ces autres domaines, les avocats seront les mieux placés pour résoudre les problèmes et collaborer avec des professionnels et des particuliers, tous plus digitaux les uns que les autres.

Un changement dans l’ensemble des compétences

Comment les futurs avocats peuvent-ils se préparer à ce changement ? Les étudiants en droit et les jeunes avocats peuvent craindre qu’une réduction de certaines tâches n’entraîne une diminution des possibilités d’emploi. Les aptitudes et les compétences qui étaient jusqu’alors exigées des avocats au début de leur carrière ne sont plus les mêmes.

En ce sens, les avocats ne doivent pas perdre de vue les compétences de base pour lesquelles la profession a toujours été reconnue, et considérer la technologie comme un moyen d’élargir l’éventail de leurs compétences et surtout une aide à la prise de décision.

L’avocat digital

Les futurs avocats doivent également être préparés à la manière dont les cabinets adoptent les nouvelles technologies. De plus en plus de cabinets investissent dans des solutions logicielles pour transformer leur mode de fonctionnement, certains barreaux créant même leurs propres incubateurs pour rester en tête. Nous avons déjà pu constater l’impact de l’automatisation et de l’innovation sur les modèles d’entreprise traditionnels qui mettent en œuvre des processus automatisés pour améliorer leur productivité et réduire leurs coûts opérationnels. La question est de savoir ce que cela signifie pour les cabinets d’avocats et les futurs avocats. 

La technologie offre le meilleur rendement aux entreprises lorsqu’elle réduit le temps passé sur des actions répétitives à faible valeur ajoutée. Cela pourrait comprendre par exemple l’automatisation de certains types de contrats standardisés ou la mise en place de chatbots qui répondent aux questions les plus fréquentes des clients. Ces types de systèmes ont déjà été introduits dans divers secteurs, tels que la banque et la vente au détail, et ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne soient intégrés avec succès dans les activités d’un cabinet d’avocat.

Imaginez maintenant que vous n’ayez plus besoin de vous déplacer chaque jour pour vous rendre à des RDV avec vos clients, ou bien que vos clients n’aient plus besoin de se rendre à votre cabinet pour parler de l’avancée d’un dossier. 

Le gain de temps en évitant les temps de trajet serait indéniable et vous permettrez de vous concentrer sur des tâches à plus grande valeur ajoutée n’est-ce pas ? Eh bien ceci est déjà une réalité grâce à Visio-Avocats ! Grâce à cette solution de visioconférence sécurisée, il vous est possible d’inviter jusqu’à 50 participants de manière illimitée. Mais ce n’est pas tout, en plus d’être un outil conforme au RGPD et conçu par un avocat, pour les avocats, il est également possible de facturer vos clients grâce à un outil de paiement par CB intégré et même de signer des documents électroniquement

Tout cela à partir de seulement 29€/mois sans engagement et pour tester la solution, on vous offre deux semaines gratuites en cliquant ici

Certains considèrent ces innovations avec inquiétude, car plus les processus sont rationalisés, plus ils s’imaginent que l’avocat va disparaître. Bien que cela puisse être vrai pour certains modèles d’entreprise, nous assisterons très probablement à une évolution vers des solutions spécialisées et personnalisées pour les clients qui exigent quelque chose de plus qu’une réponse automatisée et à l’emporte-pièce. Les outils actuels et futurs n’ont pas pour objectif de remplacer l’avocat mais bien de l’accompagner et de lui permettre d’évoluer pour qu’il puisse répondre et s’adapter à un marché en perpétuelle évolution. 

Les avocats ne doivent pas perdre de vue les compétences essentielles pour lesquelles la profession a toujours été reconnue et considérer la technologie comme un moyen d’élargir leurs compétences.

 

Focus

Les avocats devront-ils savoir coder ?

Bien que les avocats manipulent déjà les “Codes” au quotidien, la capacité à coder et tout autre et reste une compétence essentielle à l’ère du numérique. Mais cela s’étend-il à la profession d’avocat ?

On observe une tendance à ce que les avocats eux-mêmes soient capables de coder. Si cela semble logique pour les professionnels de la tech qui développent des logiciels et des applications, il est peut-être moins évident de voir pourquoi cela devrait s’étendre aux avocats.

La réponse est simple : Avec la digitalisation constante des entreprises, l’expertise en matière de programmation offre un avantage concurrentiel évident lorsqu’il s’agit de conseiller ses clients. Grâce à une meilleure compréhension des fonctions essentielles du code et du processus de développement, les avocats acquièrent une compréhension plus nuancée de ce secteur de pointe.

Si les futurs avocats n’ont pas pour mission de “coder” le back-office de leur cabinet, une connaissance de base de la programmation ne fera que les distinguer davantage dans un environnement de plus en plus digital. 

Le juridique à l’ère du numérique 

L’innovation et la digitalisation va continuer à transformer l’ensemble des secteurs d’activité. Les avocats doivent adapter leurs compétences dès le début de leur carrière et de leurs études pour répondre aux besoins de leurs clients et des cabinets qui adoptent cette transformation. L’innovation dans l’enseignement supérieur a conduit à l’émergence de nouveaux cours et programmes qui correspondent à la complexité du paysage juridique, associé aux outils et techniques modernes de la digitalisation.

Il est clair que les avocats doivent aborder la technologie comme une part entière de leur formation et mettre à jour en permanence leurs connaissances et leurs compétences pour rester compétitifs dans un environnement en pleine mutation. De cette façon, les avocats seront en position de force pour offrir un service encore plus personnalisé et seront les mieux placés pour tirer parti des possibilités que la technologie apporte au secteur juridique.

Valentin Petitclerc

Valentin Petitclerc

Chief Digital Officer (CDO) | Visio-Avocats

Vous pouvez lire aussi.

5 erreurs à ne pas faire sur LinkedIn
3.11.20
Monde du droit
5 erreurs à ne pas faire sur LinkedIn
Webinaire visio-avocats
3.11.20
Visio-Avocats
Webinaire Visio-Avocats : 7 conseils pour vous digitaliser
Newsletter
3.11.20
Monde du droit
Comment créer une newsletters pour vos clients ?
5 erreurs à ne pas faire sur LinkedIn
3.11.20
Monde du droit
5 erreurs à ne pas faire sur LinkedIn
Webinaire visio-avocats
3.11.20
Visio-Avocats
Webinaire Visio-Avocats : 7 conseils pour vous digitaliser
Newsletter
3.11.20
Monde du droit
Comment créer une newsletters pour vos clients ?

Contact

Ici il n’y a pas de problème mais que des solutions.

Défiler vers le haut